Soutenir KARUBABI HARVEST SCHOOL en réunissant la somme de 10 000 € pour :
- Organiser un accueil périscolaire d’été (1 semaine en juillet et 1 semaine en août) pour les élèves
- accompagner l’engagement d’Aurélie Hirschler, envoyée de Mission Mennonite, conseillère pédagogique de l’école.
Cette année, Mission Mennonite apporte son soutien au Burundi ! Depuis septembre 2021, Aurélie Hirschler (Eglise du Birkenhof) est conseillère pédagogique à Karubabi Harvest School, une école chrétienne privée accueillant près de 500 élèves dits « vulnérables », à MURAMVYA, à 1h30 de la capitale, BUJUMBURA. Issus de différentes ethnies, dont celle des Batwas qui vit isolée, en marge de la société, ces enfants et leurs familles vivent dans une situation de grande pauvreté.
L’objectif d’ Harvest Initiatives, l’organisation burundaise qui gère l’école avec le soutien de missions du nord, est de donner à ces enfants une éducation d’excellence au sein d’une communauté scolaire chrétienne et ouverte. La volonté des fondateurs est de les préparer à être, plus tard, des adultes autonomes et responsables ayant une place et un rôle actifs dans le « Burundi de demain ».
En savoir plus sur Harvest Initiatives : https://harvestinitiatives.bi/
L’école invite les élèves, du CE2 à la première, soient 433 d’entre eux, à passer du temps ensemble pour les éveiller à la création de projets et de suivi de projets, le tout dans la perspective biblique de responsabilité par rapport à la création.
Cet accueil d’été sur deux semaines permet aux élèves d’échapper à des journées sans manger, sans possibilité de se laver et de s’amuser… Mais il s’agit de leur donner bien plus que de la nourriture et un savon :
A la suite du repas du matin (la bouillie) et du culte, ils seront répartis en différents ateliers pratiques et créatifs entrecoupés d’un repas équilibré le midi. Les élèves auront un atelier pour jouer avec la langue française, un autre pour se défouler avec des jeux de ballons et des cordes à sauter, un autre pour concevoir des objets et outils utiles à l’aide de matériaux de bases, encore un autre pour résoudre des énigmes et développer leur logique.
En bref, tout est pensé pour éveiller les enfants à leur environnement et donner suite à leurs idées de jeunes entrepreneurs responsables ! Ce sont les enseignants de l’école qui animeront ces ateliers. Ils pourront ainsi expérimenter comment enseigner et accompagner les enfants en dehors des murs de la classe.
Chaque église – groupe ou membre d’église – est invité à organiser un événement à sa mesure pour permettre de réunir des dons ! Place à la créativité, au défi, à la motivation, à l’effort et à la convivialité dans une perspective de partage et de solidarité !
A noter : une très bonne animation ludique et pédagogique est proposée par Aurélie aux correspondants / églises – et en particulier aux écoles du dimanche – pour mieux comprendre le contexte burundais et celui de l’école et leurs enjeux. Elle est à télécharger en haut à droite, sous la vidéo. Pour tout renseignement complémentaire :
CONTACT : denis.peterschmitt@gmail.com
IBAN : FR76 1250 6200 9056 0439 9787 094
BIC : AGRIFRPP825
Sur les collines environnantes Karubabi Harvest School les enfants vivent dans des petites maisons au sol en terre. Ils mangent un repas par jour si quelqu’un a réussi à acheter quelque chose ou à récolter quelque chose. Ils ne se lavent pas vraiment, car le puits est en bas de la colline, peut-être plus qu’une heure de marche. De ce fait l’eau puisée va prioritairement servir à cuisiner les haricots rouges ou la pâte de manioc.
En juillet et en août c’est la saison sèche au pays. Alors qu’il pleut au moins une fois par jour les autres mois de l’année, les congés scolaires annoncent la saison sèche où la poussière rouge vient recouvrir la verdure. Pendant ces congés, personne ne vient fréquenter les bancs de l’école… sauf si on invite les enfants ! Et là, soyez surpris, ce sont plus de la moitié d’entre eux qui répondront présents!
Venir à l’école c’est bien plus qu’étudier, en tous cas à Karubabi Harvest School. En venant à l’école nos élèves reçoivent également un repas par jour, et ceux qui ont un accès limité à l’eau peuvent aussi obtenir un savon et laver leur uniforme et leurs corps.
Les intérêts du repas et d’un accès à l’hygiène corporelle sont sans surprise :
- moins de malnutrition
- moins de maladies et infections de la peau
- plus de disposition à apprendre et à réfléchir
Quand on est malade à cause d’une mauvaise alimentation ou d’une alimentation insuffisante, on parle de malnutrition. L’eau et les aliments contaminés entrainent par exemple la présence de vers dans les estomacs et l’enfant va alors beaucoup vomir ou avoir des diarrhées constantes.
Mais au fait, c’est quoi les maladies et infections de la peau en question ?
Les chiques sont les premiers insectes qui s’installent sous la peau des personnes qui ne se lavent pas, particulièrement les pieds et les mains. Elles se nourrissent de la peau, et si on ne les retire pas elles peuvent grossir jusqu’à 7mm. Par ailleurs elles pondent des œufs et se multiplient sans fin. Les douleurs sont fortes, mais les retirer est encore plus douloureux donc malheureusement beaucoup les gardent sous la peau.
D’autres maladies, de la peau (uruherehere), respiratoires (tuberculose) et autres, dues au manque d’hygiène, fragilisent les enfants touchés.
